Aujourd’hui est un grand jour pour moi, je dois effectuer un premier cours à l’école de magie puisque j’avais été engagé là-bas. Ce n’était pas vraiment étrange même si cela ne suivait pas mon cursus scolaire mais dans une époque qui n’est pas la mienne faut faire avec les moyens du bord. Etre une Halliwell ouvrait des portes, et même si ce n’était pas mon genre là j’avais besoin d’un travail et d’argent. La directrice connaissait ma véritable identité et j’espère que les Fondateur ne m’en tiendront pas rigueur, surtout si je me présente en tant que Mitchell aux élèves.
Enfin bref, je me suis levé tôt ce matin afin de prendre un long bain et me faire un masque apaisant. Je veux faire bonne impression et être dans les meilleures dispositions pour commencer mon nouvel emploi. Une fois bien apprêtée, dans une jupe bleue vaporeuse façon jupon et un petit chemisier blanc à manche trois quarts, les cheveux relevés dans un chignon lâche, j’avais pris mon sac à main pour me rendre au portail qui menait à l’école. J’avais gardé mon style bohème que ma jumelle détestait tant mais avec une petite pointe de classe histoire de ne pas avoir l’air totalement débrailler. J’ai déjà l’air d’une gamine alors si je veux me faire respecter mieux vaut que j’ai un minimum l’air adulte.
Je suis donc devant la porte d’une des salles de l’école et j’espère être devant la bonne, vu mon habilité à me perdre dans ce lieux. Anna où la force du sens de l’orientation ! Mon œil, je suis sure que les murs changes de places exprès, comme les escaliers dans cette scène d’Harry Potter. Peut-être que je regarde trop la télé.
Une magnifique femme blonde à l’allure très simple et portant la robe noire que j’ai déjà vue sur d’autres adultes ici arrive vers moi avec un grand sourire. Par reflexe je le lui rends et encore plus quand elle me demande si je suis Anna. Jusqu’à preuve du contraire ou c’est bien moi. Et encore plus magique que moi je suis au bon endroit. Mais pourquoi je n’ai pas eut le droit à la robe moi, je ne suis qu’une stagiaire en même temps mais c’est vraiment la classe comme uniforme. Je serre la main que cette dénommé Miranda me tend.

_ Anna Mitchell, je suis ravie.

Waouh sa poigne est ferme et moi qui la voyais très fragile avec sa blondeur et son sourire angélique. Elle se tourne pour ouvrir la porte, ou plutôt pour la congeler je ne sais pas trop mais je regarde ma main en me demandant s’il va m’arriver la même chose. Je vais éviter de la retoucher trop vite. Vu sa tête elle ne s’attendait pas à ça non plus, c’est louche.
Nous sommes interrompu par un garçon qui pleure en courant vers nous, au plutôt vers Miranda, et j’ai pas la berlue il a quatre bras, QUATRE ! Y’a un souci dans le coin. Un démon ?! Non comment serait-il entré dans l’école, d’accord il fut une époque où ils ont régné ici mais ma mère et mes tantes ont résolu ce problème, comment l’école aurait-elle ré ouvert ses portes sinon.
Du coin de l’œil je vois un éclair foncé droit sur moi. Réagissant rapidement je me tourne vers la provenance de l’attaque et lève les mains pour figer l’arme mortelle puis je constate que j’ai aussi figé le reste du couloir qui se trouve face à moi. Je veux bien que mon pouvoir évolue mai spas tant que ça quand même. Regardant la blonde qui vient de dire tout haut ce que tout le monde se demande ici, je lui réponds.

_ Je ne sais pas mais y’a quelque chose qui cloche avec la magie ici !

Je regarde toujours Miranda, ma tutrice à l’école, pour une réponse de sa part, après tout c’est elle le prof ici, ils ont toujours toutes les réponses non ?! Non c’est juste dans la vie parfaite ça Anna. Et puisqu’elle utilise la carte du directeur je ne suis pas dans mon monde parfait. Quoi qu’il en soit mon éclair et surtout sa congélation semble avoir attiré du monde. J’ouvre une bouche comme pour gober des mouches en voyant ma tante Prudence Halliwell aînée de la famille et décédé au combat. Evidement je sais qu’elle est un être de lumière puisque je la fréquente pas mal dans le futur, enfin surtout ma mère avant…, enfin ma mère.
Il me faut une sacrée volonté pour ne pas l’accueillir de la même façon dont je l’aurais fait normalement. Mais je constate avec plaisir qu’entre ce présent et le miens elle n’a pas beaucoup changée, toujours aussi autoritaire et son petit air supérieur qui lui va si bien.

_ Il se pourrait que ce soit moi…

Dis-je doucement. Prue ne me fait pas peur mais puisque je ne comprends pas moi-même comment j’ai pu passer d’un démon à un couloir entier. Il semble qu’une augmentation des pouvoirs flotte dans l’école. Un sort d’amplification qui aurait trop bien marché ? Une potion lâchée au mauvais endroit ? Trop de question à mon goût. Ma tante est la suivante victime de son pouvoir, l’ubiquité, un clone semble s’être formé sans son accord et cela me fait tirer la grimace. J’ai hérité de ce d’elle ce don et c’est d’ailleurs grâce à elle que j’en possède la maitrise que j’ai aujourd’hui alors si elle a des soucis je n’ose même pas imaginer se qui pourrait m’arriver.
Un nouveau venu fait son entrer dans mon couloir qui défi toujours la course normale du temps. Un grand brun plutôt mignon que je n’ai jamais vu auparavant. Lorsqu’il s’approche son regard s’arrête sur moi plus longtemps que sur les deux autres. Je connais ce regard, c’est celui de quelqu’un qui a déjà croisé mon visage pas sur moi. Est-ce qu’il connaît ma jumelle ? E serait alors la troisième personne que je croise depuis mon arrivé ici que Rose à déjà rencontrer avant moi. Mais comment fait-elle ça ?! C’est vrai quoi, elle a une affiche publicitaire sur les bus ou un truc du genre, je me le demande sérieusement. L’homme se racle la gorge et bouge es lèvres mais soit il est muet soit y’a un souci avec mes oreilles parce que je n’entends absolument rien. Miranda et ma tante semble aussi surprise que moi ce qui m’indique que ce ne sont pas mes oreilles qui refusent de fonctionner.
Alors que j’allais signaler à cet homme que rien ne sortait de sa bouche mon pouvoir prit fin et l’éclair que j’avais figé peu avant me toucha rudement à l’estomac. La violence du choc me fit basculer en arrière et me sonna totalement. Je vois ma chute au ralenti, le plafond qui s’éloigne et les gens qui s’agitent autour de moi. Je ne sais pas si c’est la douleur du choc ou autre choc qui m’empêche de sentir l’impacte du sol en marbre de l’école mais ma vision se trouble. Une quinte de tout me déchire la gorge et je sens le gout ferré du sang dans ma bouche. Alors c’est ainsi que je vais mourir, par un simple éclair perdu. En cet instant je comprends un peu mieux l’amertume de Bella mon être de lumière. Mes pensé vont à ma famille, je vois le visage de Jack, j’avais promis de l’aider et puis ma mère.

_ Maman…

Ai-je pensé ce mot ou l’ai-je prononcé ? Je ne sais pas trop, puis c’est le trou noir, le néant…

J’ouvre lentement les yeux et le visage de ma tante Prue est penché au dessus de moi. Je me rappelle l’éclair figé qui ne l’est plus et ensuite le trou noir, je sais pour avoir déjà vécu une épreuve similaire que je viens d’échapper de peu au pire. J’ai décidément beaucoup de chance en ce moment et malgré un résidu de douleur je suis assez consciente pour sentir la vague d’élève remontant le couloir et savoir qu’un truc cloche. Un seul vraiment ?!
Des mains me transporte un peu et le professeur chargé de mon stage, Miranda je crois soulève un peu des plus pertinents. Je suis encore faible et quelque chose de dangereux approche je le sens. Nous sommes un groupe d’être magiques mais réfléchir et reprendre nos esprits au milieu de se couloir maudit ne me parait pas la meilleure des techniques. Je me redresse un peu par moi-même car je ne suis pas invalide non plus et hoche la tête à l’affirmation de la blonde. Il y a sur une porte de givrée derrière nous et il me semble que le brun qui me dévisage encore et toujours est sortie d’une classe. Un regard derrière lui et oui il y a bien une salle vide.

_ Là bas !

Dis-je en montrant l’endroit du doigt. Mais là encore problème, comment traversé avec tout ces ados qui courent partout et qui ne calcule même pas notre présence. Je sens des fourmis dans mes jambes, je sais que je ne vais pas pouvoir me lever tout de suite. Aller Anna respire ne commence pas à céder à la panique, tu as survécu à une nouvelle pourquoi pas à un piétinement éléphantesque !
Sans comprendre je sens la chaleur envahir mon corps et un double de moi apparaît à quelque pas, impossible mon ubiquité est ce que je maitrise le mieux, aucune fois cela ne s’est déclenché sans mon accord, en même temps vu tout ce qui se passe autour je ne suis plus vraiment choqué, dommage que je ne sache pas encore utiliser mes pouvoirs avec mes clones mais simplement gardé la double conscience. C’est ainsi qu’une nouvelle surprise s’offre à nous, je fais la connexion dans mon esprit et l’Anna au milieu du couloir lève les bras et fige momentanément le couloir avant de revenir en moi. Je suis abasourdie mais assez maligne pour me rappeler mon dernier essai d’arrêt du temps.

_ Je pense qu’on devrait se grouiller !!

Il y a d’abord un temps d’arrêt quand je précise qu’il faut se dépêcher de rejoindre la porte ouverte car mon pouvoir est des plus incertain mais finalement l’être de lumière qui me dévisage depuis qu’il m’a vu remet le monde en marche avec son mot phrase. Miranda m’aide à me déplacer tout en murmurant quelque chose que je ne comprends pas mais vu sa matière une formule ne doit pas être loin, au moins une qui garde un minimum la tête froide. Je remarque au passage que ma tante Prue à l’air à l’ouest et sur le moment je veux dire un truc mais le professeur ne m’en laisse pas le temps et me conduit puis m’assoit dans la salle de classe. Avec panique je vois le loup qui occupe déjà les lieux et me demande si je ne vais pas finir façon petit cochon. Au choix c’est peut-être mieux que piétiner par je ne sais quoi.

_ Oui oui c’est bon…

Réponds-je lorsque Miranda me demande si je peux me débrouiller sans elle. Je viens presque de mourir mais je ne suis pas en sucre quand même. Je me frotte un peu la tête et tente de réfléchir. Il y a pas dix minutes tout allait bien et soudain les pouvoirs sont plus puissants et quelque chose a envahie le bâtiment. Il doit y avoir un truc mais est-ce simplement particulier à l’école ou bien le reste du monde magique connaît pareil prodige. Avec deux être de lumière obtenir une aide des Fondateurs est envisageable.
Mais alors que je pense par toute seule dans mon coin la voix de Miranda me ramène sur terre. Mon pouvoir s’est arrêté et le temps à reprit son cours avec que Prudence ne puisse nous rejoindre.

_ Mon Dieu non !

Dis-je à mon tour sans pour autant bouger de mon siège. La peur me paralyse, aucun ne nous ne peux sans sortir, nous sommes bloqués dans cette pièce avec une bête sauvage et à l’extérieur des élèves en furie courent dans tous les sens et quelque chose de bien plus affreux fraye parmi eux. Il y a des matins où l’on ferait mieux de rester couché et je suis en train de vivre l’un de ceux-là.
L’être de lumière me parle, complimente mes pouvoir et se présente. C’est sympathique mais cela ne nous avance pas beaucoup sur la suite des choses. L’animal semble de mon avis et grogne, un attaque le lui me brule les lèvres mais la peur parlerait à ma place, je reste une sorcière avant tout. Un échange à lieu entre Zack et Miranda. Je me dois d’être active aussi, s’il s’occupe de la louve, d’accord comment il sait que c’est une fille, je dois pouvoir faire quelque chose. Dans une salle de classe il y a des livres, l’un d’eux renferme peut-être un renseignement.
Rassemblant mes forces je me lève enfin par moi-même et me dirige vers les étagères. Evidement pour facilité ma tâche les titre ne sont pas marqués sur les tranches des livres. Le contraire aurait été nettement moins amusant n’est-ce pas ! Je prends le plus gros et l’ouvre à la va-vite, des schémas anatomique, non. Le suivant et celui encore d’après et encore plusieurs comme ça ne me sont d’aucune utilité jusqu’à un gros volume poussiéreux dont un paragraphe attire mon attention. Me retournant vers Miranda je lui demande d’une voix étranglé.

_ Euh…ça fait longtemps qu’il n’y a plus d’Etan dans les cachots de l’école pas vrai ?!

Pour illustrer mon propos je montre la page recouverte d’un dessin. Il représente une sorte de cheval aux pattes d’araignée et à la tête de bouc recouvert de poil et d’écaille. C’est à vomir mais ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus. Il est dis dans le micro paragraphe juste en dessous qu’une de ces créatures était gardé dans l’école pour étude. Ça se faisait avec des démons alors pourquoi pas des montres !

Je suis rassurée lorsque Miranda affirme que les Fondateurs ont interdit que des créatures comme celle du livre se baladent dans l’école. Pourtant une part de moi doute toujours qu’est-ce qui peut bien faire courir les élèves alors !?
Puis un grognement attire notre attention et le loup qui se trouvait dans la classe saute sur l’être de lumière. Je retiens un cri de peur pour ne pas exciter plus l’animal mais ce dernier se volatilise à la façon de ma mère, à la façon des anges. C’est étrange mais au point où nous en sommes plus rien ne me surprend. Je vais pour demander des explications mais je suis coupé par une voix. De concert nos trois silhouettes se tournent vers la voix grave qui a résonnée dans la salle. Un homme âgé se tient là et il porte la robe des Fondateurs. Je suis impression et encore plus que je suis là seule à ne pas connaître son identité, c’est rageant. D’autant que lui me connaît.
Je panique un moment en apprenant que Rose est en danger à cause de la magie. Avec son côté kamikaze je crains le pire. Dans quel pétrin s’est-elle encore fourrée ? Cela devait être grave car le Fondateur précise que je pourrais avoir besoin du talisman, génial je ne m’en suis encore jamais servis depuis que j’en ai la garde et je ne le veux pas, je ne maitrise pas sa puissance.

_ J’y vais de ce pas !

Réponds-je bien que je ne possède pas de vrai moyen physique pour aller où se trouve ma jumelle et qu’ne plus je ne sais pas où elle se trouve mais j’en comme l’intuition que ce ne sera pas très difficile.
Miranda disparaît à son tour dans le halo de luciole pour aller je ne sais où. Je suis inquiète, vais-je la revoir et en de meilleures circonstances ? Après tout elle doit toujours me guider dans l’école et dans le métier. Bon je m’inquiète pour des choses futiles là. Mon supérieur hiérarchique tourne son regard vers moi et d’un signe de la main il m’éclipse.
Je sens le picotement de la matérialisation envahir mon corps. Ce sentiments est si familier et pourtant si rare pour moi. Il me rappelle des souvenirs heureux et d’autre moins. Mais je dois garder la tête froide et me concentrer sur ce qui m’attend. Cela risque d’être une grosse surprise connaissait ma sœur. Mais si elle a besoin de moi alors je dois l’aider, coûte que coûte !